Sunday, August 27, 2006
L'autre jour, nous avons ete dans un karaoke de Baku. Il faut imaginer l'ambiance : brochette de gras-du-bide a l'allure mafiosi, chansons en russe, vapeurs de cigarettes et d'alcohol.... Avec un ami francais, on avait commande la seule chanson francaise marrante du karaoke pour pouvoir la chanter, Et si tu n'existais pas de Joe Dassin. Malheureusement, notre chanson n'est jamais apparue a l'ecran.... Eh oui, bienvenue dans les anciens pays de l'est ou la corruption est endemique. Nous n'avions pas paye le serveur qui a donc privilegie ce qui ont paye un petit bonus.... C'est tellement sympa !
Des impressions sulfureuses
Comme m'a affirme un francais residant a tbilissi, j'ai ete un peu injuste envers son pays d'accueil. Il y a un truc assez formidable a Tbilissi, ce sont les bains de sulfure. On peut louer une cabine collective pour quelques 10 dollars. A l'interieur, une antichambre avec sieges en cuir et lumiere bleutee et une chambre avec douches + un bassin d'eau a 40 degres et lumiere rosee. La premiere impression est de jouer dans un film porno bulgare ! Ou bien on imagine jouer dans un film de mafieux, ou le parrain recoit ses maitresses en toute impunite ! Bref, une drole d'experience ! En tout cas, on en ressort purifie et heureux.
Monday, August 21, 2006
Staline
Staline était géorgien. Nous avons pu découvrir certains des lieux où il a vécu (notamment sa maison à Batumi lorsqu'il préparait la révolution dans l'ouest du pays). Et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que je ressemblais à 18 ans au jeune Staline !! La ressemblance est troublante !! D'ailleurs, le Staline adulte (sans sa moustache) ressemble à mon père.... (ci-dessus ma photo de passeport et un peu plus loin sur le blog celle de Staline).
Je fus horrifié et amusé en même temps. Quoi qu'il en soit, rassurez-vous, la ressemblance s'arrête là ! Depuis l'âge de mes 19 ans, j'ai arrêté de croire en une quelconque possible révolution bienfaisante pour l'humanité. Et aujourd'hui, j'abhorre tout autant l'extrême-droite que l'extrême-gauche.
Bonjour tristesse !
La Géorgie est un beau pays : les églises de Tbilissi, les verts vallons de la campagne, les forêts tropicales de Batumi, etc... Les Géorgiens sont très hosptitaliers et leur nourriture est inventive.
Cependant, mon impression générale est que la Géorgie est un pays TRISTE. L'été y est étouffant, la luminosité aveuglante. Les gens sont plutôt pauvres, il y a pas mal de mendiants et pas mal d'individus atteints de problèmes mentaux ou physiques particuliers. Les casinos de rue sont autorisés dans tout le pays (en conséquence d'une puissante mafia) et il n'est pas rare de voir des hommes jouer quasi-mécaniquement pendant plusieurs heures, jusqu'à ce qu'ils aient perdu leurs économies. J'exagère sans doute un peu, mais lorsqu'on vient de Baku l'occidentale, on est véritablement surpris. Je n'ose même pas imaginer l'hiver dans le pays !
Ce n'est certes pas la première fois que je suis confronté à ce genre de maux mais en Géorgie, les gens sont blancs, européens, il est donc plus automatique de s'identifier et ressentir une gène.
Est-ce que je vous conseillerais de visiter la Géorgie pour elle-même ? Je ne pense pas... Si vous comptez visiter la zone, alors oui, cela peut valoir le coup.
Itinéraire
Nous sommes donc partis de Baku pour Tbilissi par le train de nuit. Tels les apparatchiks du passé, nous avons eu le droit à un compartiment pour nous deux seulement. Les banquettes étaient extrêmement confortables (bien plus que dans nos TGV français) mais c'était là le seul atout ; tout était moche et démodé, rien n'était vraiment pratique... Une bonne production soviétique !!! Une fois à Tbilissi, nous avons repris la route vers Batumi, une région au climat tropical (qui aurait pu imaginer cela?). Nous avons au final quitté la Mer Caspienne pour rejoindre la Mer Noire. Là, nous avons eu l'occasion de passer la frontière et gagner la Turquie, histoire de se prendre un thé et se baigner dans les eaux territoriales turques. Puis, retour à Tbilissi, une véritable fournaise (la chaleur de Baku sans le vent de Baku). Nous avons pu y voir églises, rues délabrées mais charmantes, bains au sulfure, etc. Nous avons alors rejoint l'Azerbaijan en s'arrêtant à Ganja (ouest du pays) puis Seki (au pied des montagnes caucasiennes). Seki est censée être l'attraction touristique de l'Azerbaijan... Un peu surévalué à mon avis... Enfin, le retour à Baku, ses thés au citron, son vent, sa vue sur la Caspienne...
Les photos du voyage
SEKI, au milieu des montagnes du Caucase
Le retour en Azerbaidjan, sous l'oeil vigilant du Président et de son père
La grande Eglise orthodoxe de TBILISSI
Les charmantes rues du vieux TBILISSI
Mathilde avec son grand-père
La frontière Turque
La photo de Staline à ses 18 ans
Une église orthodoxe
BATUMI et son look cubain
BATUMI et sa plage
BATUMI, zone tropicale
Le retour en Azerbaidjan, sous l'oeil vigilant du Président et de son père
La grande Eglise orthodoxe de TBILISSI
Les charmantes rues du vieux TBILISSI
Mathilde avec son grand-père
La frontière Turque
La photo de Staline à ses 18 ans
Une église orthodoxe
BATUMI et son look cubain
BATUMI et sa plage
BATUMI, zone tropicale
Thursday, August 10, 2006
Wednesday, August 09, 2006
Voyage voyage
Ma copine est arrivée! (depuis une semaine en fait) C'est l'occasion de partir visiter les contrées avoisinantes. Et notre destination finale est la Géorgie! Plus précisement, nous partirons jusqu'à Batumi, une zone semi-tropicale, à la frontière de la Turquie. Puis ce sera la soi-disante dangereuse Tbilissi. Ville qui est à mon avis, particulièrement charmante. Puis, nous reviendrons en terre Azerbaijanaise, Ganca puis Seki. La première est la deuxième ville du pays et un concurrent culturel de Baku. La deuxième est un village situé dans les montagnes du Caucase au sud du Daghestan. Le voyage promet beaucoup! D'une certaine manière, nous partons de la Mer Caspienne pour arriver à la Mer Noire! Nous rejoignons ainsi les grands explorateurs de ce monde : Marco Polo, Vasco de Gama, Colomb, Cook, etc. Evidemment, plus d'informations seront données à notre retour...
Plages paradisiaques
Mes amis, sachez que l'Azerbaijan regorge de plages paradisiaques...
Pour vous faire une idée, imaginez une plage de sable collant et de coquillages coupants, ajoutez-y des ordures, des merdes d'animaux, des égouts s'enfonçant dans l'eau, des stations pétrolières off-shore à l'horizon... Pensez à une eau qui sent le pétrole et les produits chimiques reversés par l'industrie située juste derrière la colline. Enfin, mettez sur cette plage de gros mecs balourds et rustres, des grosses mamas azeries, des petites minettes russes habillées comme Paris Hilton... Et ca y est, le paradis est devant vous!
Quand on n'a jamais connu mieux, certainement on trouve ces plages ravissantes. En attendant, c'est la déception totale ici pour nous les européens...
Pour vous faire une idée, imaginez une plage de sable collant et de coquillages coupants, ajoutez-y des ordures, des merdes d'animaux, des égouts s'enfonçant dans l'eau, des stations pétrolières off-shore à l'horizon... Pensez à une eau qui sent le pétrole et les produits chimiques reversés par l'industrie située juste derrière la colline. Enfin, mettez sur cette plage de gros mecs balourds et rustres, des grosses mamas azeries, des petites minettes russes habillées comme Paris Hilton... Et ca y est, le paradis est devant vous!
Quand on n'a jamais connu mieux, certainement on trouve ces plages ravissantes. En attendant, c'est la déception totale ici pour nous les européens...
Fournaise
Baku, c'est le four! 40° au moins en plein soleil l'apres-midi. Ici, la canicule est habituelle tous les étés. Et les gens ne semblent pas faire autant de raffut qu'en France. Heureusement... Les petits chats ont beau mourrir, les vieux ne sortent plus, les bébés non plus... Mais c'est la vie. C'est Allah qui l'a voulu. Et de toute façon, se disent les Bakounais, où aller? Ici, c'est chez eux. De mon côté, j'essaie de faire tant bien que mal. J'arrive au boulot suant. Je me mets devant le ventilateur et j'attends d'être sec. Le soir, l'air conditionné nous libère de la torpeur ambiante... Mais nous n'en abusons pas, par volonté de protéger l'environnement. Savez-vous que plus on a chaud, plus on utilise d'air conditionné, qui est lui-même fortement producteur de gas à effet de serre et donc de réchauffement de la planète...